On ne le sait pas forcément mais le chevalet contribue à 20 % du résultat acoustique de l'instrument. Avec discrétion et humilité, ce petit bout de bois peut exalter le génie d'un très bel instrument ou encore soutenir la musicalité d'un instrument plus ordinaire. Dans tous les cas, il joue son rôle et sa propre partition en osmose avec l'instrument. Et c'est pour cela que chez Despiau, la qualité du chevalet est un véritable enjeu pour la satisfaction des luthiers et des musiciens.
Le premier critère d’évaluation d’un chevalet est contenu tout entier dans la qualité de la matière brute : années de croissance, maille, densité. Si la sélection finale est rigoureuse, son appréciation passe aussi par les sens, elle doit rester souple et intuitive.
Le luthier, comme le musicien, sait apprécier et reconnaître la qualité d’un chevalet selon des critères qui font appel à la technique comme à la sensibilité.
Le chevalet assure le trajet des vibrations de la corde vers la caisse de résonnance. Ce rôle est important. Une bonne transmission est droite et rapide et n’est garantie que par le savoir-faire du luthier.
Pour respecter le son, il faut réduire au maximum le délai entre l'émission de la vibration sur la corde et sa présence sonore : le musicien entendra une attaque plus rapide, plus incisive avec un instrument doté d'un bon chevalet.
Quand la transmission par le chevalet n’altère pas le son, quand elle est rapide et directe, le son est net, clair, précis et riche en harmoniques. La qualité du chevalet a donc une incidence directe sur la clarté du son produit.
Le chevalet est aussi une composante essentielle pour la puissance du son de l'instrument. Seul le luthier saura choisir et tailler le chevalet pour obtenir les meilleurs résultats.
Notre catalogue propose quatre qualités de bois pour s'allier à des instruments et des musiciens différents. Toujours dans le respect du son et de l'émotion.
Les chevalets les plus aboutis portent les trois arbres.
